Guy Lesoeurs et Gérard Ostermann

Psychologie et développement

L'In-fini du rêve, interprétation et interpénétration du rêve. (1827)

Le rêve est à la mode. S’il a toujours gardé une place importante dans les magazines féminins et de vulgarisation psychologique où est pratiquée, sans vergogne, l’analyse sauvage des rêves, le rêve fait heureusement aussi l’objet de recherches scientifiques poussées.

Le rêve est sans doute l’une des dernières énigmes de notre temps.

Le rêve, activité psychique partagée par les espèces humaines et animales, est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’appareil psychique.

Le rêve, aussi précis soit-il, n’est jamais le rêve proprement dit, mais les bribes émanant du sommeil dont le sujet se souvient : le souvenir du rêve est un matériau qui permet de reconnaître et d’analyser les désirs refoulés dans l’inconscient.

Forme d’hallucination ou de délire non pathologique qui se produit au cours du sommeil, le plus souvent dans sa phase dite paradoxale, le rêve peut être un plaisir narcissique. Comme la mémoire, comme le papier, il boit l’encre noire du rêve nocturne pour restituer le souvenir imparfait du désir assouvi à l’abri de la censure endormie. Et puis il y a les cauchemars…

La seule interprétation du rêve est celle réalisée par l'analysant lui-même, sous la guidance d'un psychanalyste, ou en auto-analyse, lorsque celui-ci n’est pas influencé par des jugements extérieurs. Cette interprétation doit toujours être mise en lien avec le contexte de vie de la personne, car elle consiste à explorer les liens entre son inconscient et son conscient.

Gérard Ostermann et Guy Lesoeurs vous invitent à les accompagner dans un voyage au cœur des méandres de l’inconscient, à travers l’infini du rêve, en compagnie des grands maîtres de la psychanalyse : Sigmund Freud, Carl Gustav Jung et Jacques Lacan.

Extrait de la vidéo