Michel Rival
Analyse de la société / Mutations / Ethique
La "pensée complexe" est-elle soluble dans les actes d'accompagnement, de formation et de recherche?. (1732)
« C’est compliqué ! », « c’est complexe ! »… ces expressions fleurissent dans différents contextes de la vie courante, du travail social, voire dans le cadre des sciences humaines et sociales.
La « pensée complexe » à laquelle nous convie Edgar Morin n’est pas qu’une pensée, elle présente aussi un sens pratique qui permet de rendre à la formation, à l’accompagnement autant qu’à la recherche, l’intelligibilité nécessaire à l’humanisation et l’avenir du Monde.
La « pensée complexe » (Morin) se situe dans une vision compréhensive et systémique du monde résolument distincte d’une approche analytique ; cette approche réflexive incite à croiser la complexité avec son expression « clinique-dialogique » (Lani-Bayle) en associant pensée et démarche.
Après avoir évoqué ce qui distingue la « pensée complexe » des principes réflexifs de la science classique, nous tenterons de mieux la définir et d’éclairer sa mise en œuvre pragmatique et méthodologique avec la « clinique-dialogique » dans le cadre d’accompagnements formatifs et de recherche.
Par la narration des récits d’expériences, la démarche clinique-dialogique positionne le sujet pensant (l’accompagné, le patient) dans la connaissance produite. Cette approche se décline spécifiquement dans le travail mené avec la démarche des histoires de vie (Legrand, Pineau).
Lors de notre communication, nous tirerons des inférences tant pour la recherche et la méthodologie – tous les domaines scientifiques étant concernés –, que pour les pratiques professionnelles et notamment les « métiers de l’humain ».
Extrait de la vidéo