L’aptitude humaine à créer un monde de mots, crée deux sources verbales différentes. L’une enracinée dans l’expérience du corps comme le sport, la musique, ou les empreintes affectives.
La biologie du comportement des êtres vivants, animaux et humains dépend de la philosophie du contexte et des capteurs techniques.
À 7 ans, j'ai été condamné à mort pour un crime que j'ignorais. Ce n'était pas une fantaisie d'enfant qui joue à imaginer le monde, c'était une bien réelle condamnation. » Boris CYRULNIK
La biologie du comportement des êtres vivants, animaux et humains dépend de la philosophie du contexte et des capteurs techniques.
L’aptitude humaine à créer un monde de mots, crée deux sources verbales différentes.
l y a un déterminisme génétique inexorable : quand un spermatozoïde d’homme pénètre dans un ovule de femme, ça ne peut donner qu’un être humain.
Les familles ont toujours été nouvelles. A l’époque de Monsieur et Madame Sapiens, on vivait dans un clan où l’on n’avait pas besoin de père.
L’impact du milieu n’a pas le même effet sur un bébé, sur un adulte, selon la construction physique et mentale de chacun. Ce que nous sommes aujourd’hui n’est pas ce que nous serons demain, marqués, expérimentés et souvent blessés par l’existence. Notre corps et notre esprit modifiés par la vie devront s’adapter à un monde toujours nouveau.
Le virus est un petit problème biologique et un énorme problème de civilisation. C’est juste un petit brin d’ADN entouré d’une capsule de graisse. Mais ce qui fabrique le virus et le transporte c’est notre stockage de biens et notre technologie du transport. La viande et les avions jouent un rôle majeur dans cet accident.
Le mot « famille » désigne des structures d’attachement et de solidarité très différentes selon les cultures. A Rome, ce mot désignait la maisonnée, esclaves compris. En Europe, la « sainte famille » était plutôt biologique puisqu’elle se définissait par le sexe et les liens du sang.
Dans notre société néolibérale où l’individu est premier, le rapport au partenaire conjugal reste fondamental mais traversé par tous les paradoxes de la modernité. L’amour est devenu son principe exclusif mais aussi le support de sa fragilité, à l’heure où il s’agit avant tout de se réaliser soi-même dans le rapport aux autres.
L’amour se réduit-il au désir et le désir au manque ?
L’amour se réduit-il au désir et le désir au manque ?
Parce que nous ne savons pas nous arrêter à temps et que nous piétinons allègrement les valeurs qui font notre humanité, nous créons des situations de folie et de paralysie qui peuvent mener à l’effondrement.
A la frontière du rationnel et de l’irrationnel, la peur est un déterminant omniprésent de nos comportements collectifs et individuels.
« C’est compliqué ! », « c’est complexe ! »… ces expressions fleurissent dans différents contextes de la vie courante, du travail social, voire dans le cadre des sciences humaines et sociales.
Cette question ambitieuse est loin d’être simple. Elle comporte deux volets. Le premier suppose une action des citoyens : comment amener les citoyens à s’informer. Le second interroge une posture intellectuelle des citoyens : s’informer de manière critique.
En référer à l’éthique semble être devenu un « mot d’ordre » dans le champ de l’éducation, de l’accompagnement et des soins. Dans certains cas annoncer que l’on dispose d’un référentiel éthique suffit pour construire une représentation de respectabilité et de « bonne pratique » !
Aborder la question de la sexualité n’est jamais chose aisée. Elle renvoie aux représentations de l’adulte, à la culture. En outre, elle convoque la notion d’intime. L’adolescence est une période de bouleversements plurifactoriels, telle la chrysalide qui mute en papillon.
Nous devrons d'abord dégager les caractères propres de la pensée moderne et les facteurs sociaux et culturels qui la déterminent. Nous constaterons que, malgré les efforts d'éducation contemporains, ces caractères demeurent trop rares, voire aléatoires.